Nos activités

Chauffage urbain

Nicolas SCHLOSSER

Cœur de métier historique de la Compagnie de Chauffage, la production et la distribution de chaleur et d‘eau chaude sanitaire demeurent aujourd’hui encore l’activité principale de l’entreprise.

En tant qu’opérateur public, la Compagnie de Chauffage gère l’ensemble du réseau de chauffage urbain de Grenoble-Alpes Métropole.

Pour alimenter le réseau, la Compagnie de Chauffage :

  • exploite 5 sites de production de chaleur mis à disposition par Grenoble-Alpes Métropole et récupère de la chaleur sur la plateforme chimique de Pont-de-Claix ;
  • utilise une palette de 8 combustibles qui, grâce à la cogénération, permet de produire simultanément de la chaleur et de l’électricité avec un rendement très élevé ;
  • injecte la chaleur produite dans les 177 kms de canalisations réparties sous la voie publique de 7 communes de l’agglomération : Grenoble, Échirolles, Eybens, Gières, La Tronche, Pont-de-Claix, Saint-Martin-d’Hères ;
  • alimente des bâtiments publics et privés (logements collectifs, bureaux…), en chauffage et eau chaude sanitaire soit 100 000 équivalents-logements chauffés.

Comment fonctionne le réseau de chauffage ?

Télécharger le plan du réseau de la Compagnie de Chauffage et découvrez les sites de production de chaleur. 

Pour une meilleure qualité de l’air

Les dispositifs de traitement des rejets atmosphériques des sites de production assurent des performances supérieures aux normes en vigueur et les mesures qui sont effectuées en continu montrent des niveaux de pollution extrêmement bas, bien inférieurs aux normes européennes.

De fait, les sites de production de chaleur à l’échelle d’une ville sont bien plus efficaces qu’une multiplicité d’installations individuelles. Le chauffage urbain de l’agglomération grenobloise évite la présence de plus de 1 000 chaudières collectives d’immeubles.

Un réseau de plus en plus vert

La Compagnie de Chauffage est un acteur de la transition énergétique du territoire de la Métropole grenobloise. Grâce à une démarche ambitieuse, le réseau de chaleur métropolitain utilise une part importante et croissante d’énergies renouvelables et de récupération : celles-ci représentent en 2022-2023 82 % du mix énergétique.

L’ambition est de tendre vers les 100 % en 2033.

 

 


1 logement raccordé au chauffage urbain émet 

30 fois moins de particules qu'un appartement chauffé avec un poêle à bois fermé

1 000 fois moins de particules qu'un foyer bois ouvert

1 tonne/an de CO2 en moins par rapport au gaz*

*Logement moyen de type T3 avec isolation thermique moyenne, alimenté par une chaudière classique au gaz fossile à 100%

Un réseau de plus en plus dense

Afin de contribuer aux objectifs de la Métropole en matière de transition énergétique, le réseau de Chauffage Urbain à fait l'objet d'un classement, ce qui signifie que les bâtiments situés à proximité du réseau (150m environ) de chaleur métropolitain ont l’obligation, depuis le 1er juillet 2018, d’y être raccordés.

Il s’agit de la première décision de cette importance en France et elle vise à augmenter le nombre de bénéficiaires avec 500 nouveaux bâtiments raccordés en 2030.

Au total : 200 M€ de travaux seront investis par la Compagnie de Chauffage entre 2018 et 2033 pour développer, entretenir, améliorer l’efficacité énergétique, économique et l’empreinte environnementale du réseau.